20 nov. 2008

ça vous GN?

Comme je suis (déjà) en vacances, j'ai le temps de vous raconter le jeu de rôle grandeur nature (GN) de cet été.
J'ai participé, avec 3 amis, au GN organisé par l’association « les zorgagas » fin août. Cela faisait plusieurs années que nous comptions en faire un, et que j'avais commencé à me bricoler un costume, mais chaque année un autre empêchement se présentait. Mais cette année, on s'est lancé.

Après l'inscription, la première étape est de créer son personnage et son background, que les "scénaristes" de l'association intégrerons dans l'histoire générale.J'ai décidé de jouer le rôle d’un guerrier Nain (« évidement » diront certains). Mes compagnons jouaient des humains: deux guerriers et un guerrier-prêtre.



Ensuite il a fallu construire nos costumes : des armes en mousse + latex (rappelez-vous ce billet), riveter du cuir, faire de la cote de maille, peindre, etc... du bon bricolage. Je détaillerais sans doute les éléments de mon costume dans d'autres billets.





Quelques jours avant le début du GN, on reçoit son background final et ses objectifs secrets. Notre groupe a une place particulière puisque nous sommes responsables de la mort d’un personnage important de la ville, à nous de ne pas nous faire repérer. En plus, je dois conserver secrètement un plan de la machine qui a éliminé l'individu.

Arrivé sur les lieux,fort Drosner de Giromagny, à la bourre par ma faute (« évidement » diront certains). Notation des costumes, les orga ont l’air d’apprécier mon costume. j’apprendrais plus tard qu’ils l’ont tellement apprécié qu’ils ont repris une photo de mon costume pour faire une fausse pub, ce qui me vaudra une prime supplémentaire en lune d’or (monnaie du jeu). Beaucoup de joueurs ont de très beaux costumes, tout le monde s'est donné du mal.


Avant même le début du jeu, une lanière de mon plastron cède : réparation de fortune à la lumière de la torche électrique.

Début du jeu, vendredi 19h (presque), mon perso commence en prison, un meurtre vient d’être commis. Les personnes emprisonnées commencent l’enquête. Les indications disent que j’ai du sang sur ma barbe. Difficile mise en situation lorsque tout le monde me questionne sur ce sang dont j’ignore la provenance. Confrontation direct avec le roleplay, pas facile.

Le jeu se poursuit le vendredi soir, on prend nos marques. On essaye d’esquiver les questions gênantes et d’orienter les conversations vers d'autres pistes, en utilisant les informations glanées dans les quêtes des autres joueurs. Ça a l’air de marcher puisque nous ne seront pas pris, et que la révélation lors du débriefing final surprendra quelques uns de nos alliés.

Le jeu se poursuivra le samedi, mais avec certaines lenteur le matin. Beaucoup de temps à la taverne qui devient en quelque sorte notre QG. Seules quelques incursions de Skavens tirent nos armes de leurs fourreaux.
Le samedi après midi, la tension monte. Les alliances entre les différents groupes vont et viennent, ça sent la baston…


Le samedi soir, le conflit éclate, d’abord contre une faction humaine. baston générale dans la cour selon les alliances formées plus tôt. Mais alors que seul une poignée d’entre nous restent dans la cour, viennent les démons, accompagnés de skavens. Et là, une bataille épique commence. Les démons s’avancent dans l’allée principale. Nous resserrons nos rangs à l’entrée de la cour. Boucliers en avant, armes tournoyantes, prêts à subir l’assaut. Bataille générale dans la cour. Les démons sont coriaces et les skavens savent se battre. A peine ce combat fini, et les blessures guéries, de nouveaux bruits de combat viennent de l’étage, les skavens attaquent. C’est là que tombe un des nôtres parti aider un blessé. Entendant les bruits, je me précipite dans l’escalier, l’adrénaline au max, je ne sais pas ou sont mes compagnons, tampis, je fonce seul à la baston.impossible de raisonner rationnellement, je veux juste fritter du skaven. Là, dans la pénombre se déroule des combats entre les piliers, où l'on distingue à peine amis et ennemis.
Une fois la menace éliminée, le GN se termine dans la fatigue.



Au final, un bon premier GN, même s'il manquait un peu de combat. Être dans la peau du personnage, même si ça donne chaud, est très jouissif. Par contre la hache à deux mains n'est pas l'arme la plus facile a manier, surtout face à un guerrier avec deux armes. Vivement le prochain

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